Peugeot Sport, l'histoire magique résumée en images

Le Mans, le rallye, le Dakar, Indianapolis, Pikes Peak : dans l’histoire du sport auto, Peugeot a tout gagné, sauf la F1. Un siècle d’histoire en images.

Peugeot Type 7( 1/39 )

Paris-Bordeaux-Paris. Si cette appellation évoque plus la course cycliste, c’est aussi parce qu’il s’agit de la première course chronométrée au monde, en 1895. Associée à Michelin, qui fournit des pneumatiques gonflables, la marque Peugeot engage trois voitures (Type 7, similaire à celle-ci), qui s’adjugent la victoire et terminent toutes dans les quatre premières places.
Peugeot L76 (Endurance)( 2/39 )

Vous ne rêvez pas : en 1913, cette Peugeot animée par un 4-cylindres de 7,3 litres, pilotée par Jules Goux, a remporté les 500 miles d’Indianapolis. Rebelote en 1916, lorsque les restrictions de la première guerre mondiale ont contraint l’organisation à ne programmer que 120 tours (soit 300 miles), avec le britannique Dario Resta aux commandes.
Peugeot L45 (Endurance)( 3/39 )

Engagée en 1916 à Indianapolis, cette voiture remporte les mythiques 500 miles, avec l’américain Howdy Wilcox au volant. Achetée 2 500 $ par un cultivateur californien, à la fin des années 1940, cette L45 a été vendue aux enchères, fin 2017. Elle est partie à 6,15 millions d’euros ! C’est donc la Peugeot la plus chère du monde.
Peugeot 402 Andreau( 4/39 )

Ce n’est pas une véritable voiture de course, mais la Peugeot 402 Andreau, assemblée à seulement 6 exemplaires, est un modèle ayant marqué son temps. Elle a fait prendre conscience de l’importance de l’aérodynamique sur une voiture, faisant passer le cx de 0.68 sur une 402 de série, à 0.28 sur cette version. Ainsi, à moteur équivalent, elle atteignait 140 km/h, contre 115 km/h pour une 402 “classique”. La 402 Andreau a été présentée au Salon de l’auto de Paris 1936, avec pour slogan publicitaire : “la voiture de l’année 1940”.
Peugeot 402 Darl’mat (Endurance)( 5/39 )

Aux 24 Heures du Mans 1938, une Peugeot 402 Darl’mat est engagée. Elle termine en tête de sa catégorie, où la cylindrée maximale autorisée est de 2 litres, et cinquième au classement général, derrière des Delahaye et Talbot Lago. Vitesse moyenne de la Peugeot : 120,708 km/h.
Peugeot 404 diesel (record)( 6/39 )

Basée sur une 404 cabriolet, cette version va recevoir différents moteurs diesels (un 2 163 cm3 puis un 1 948 cm3) qui battront de nombreux records. Parmi eux, en 1965, les 5 000 km parcourus en 31 heures et, avec le second moteur, les 11 000 km parcours en 72 heures. Pour cela, cinq pilotes se relaient. Cette 404 a contribué au succès des diesels en France et en Europe, elle n’est donc pas étrangère aux millions de moteurs HDi écoulées aujourd’hui…
Peugeot 504 (Rallye)( 7/39 )

Rwanda, Zaïre, Kenya, Zimbabwe, Cote d’Ivoire, Maroc, Suède… la Peugeot 504 a gagné partout ! En coupé et en berline, la 504 a d’ailleurs glané 5 victoires en championnat du monde, entre 1975 et 1978.
Peugeot 505 (Rallye/circuit)( 8/39 )

Dernière berline propulsion de Sochaux, la 505 (STI puis Turbo) a souvent été engagée en rallye (mais aussi sur circuits), par des écuries privées. En 1985, Peugeot Sport lance un trophée 505, qui perdure jusqu’à la fin de saison 1987.
Peugeot 505 break Dangel 4x4 (Rallye-Raid)( 9/39 )

Quelques break Dangel ont tenté l’aventure Dakar, notamment en 1987, où 5 modèles sont présents au départ. Mais… aucun à l’arrivée. Des 505 4x4 sont également engagées, tous les ans, jusqu’en 1990. Mais seul un modèle, en 1989, termine l’épreuve, à la 95^ème place.
Peugeot 305 V6 rallye (Prototype)( 10/39 )

Lorsque la FIA annonce la création du groupe B, en rallye, Peugeot réagit : le prototype de la 305 Rallye, devenue propulsion, est présenté en 1981. Pour l’homologation en rallye, 200 exemplaires doivent être fabriqués, c’est d’ailleurs Heuliez qui doit se charger de la production. Mais c’est finalement la relève, nommée 205, qui obtiendra son ticket, avec la version Turbo 16, et la 305 lui servira seulement de mulet de développement.
Peugeot 205 T16 (rallye)( 11/39 )

Apparue en 1984, où elle participe à quelques courses, la mythique 205 de course remporte déjà 3 victoires. La consécration arrive en 1985, avec le titre pilote de Timo Salonen, et se poursuit en 1986, lorsque Juha Kankkunen remporte à son tour le titre. Les performances déraisonnables des voitures du Groupe B, entraînant de fréquents et graves accidents, conduit à l’arrêt de la catégorie.
Peugeot 306 Maxi (rallye)( 12/39 )

C’est Gilles Panizzi qui la maîtrisait le mieux : la 306 Maxi lui a permis de glaner deux titres de Champion de France des rallyes, en 1996 et 1997. Également pilotée par François Delecour, la lionne a même brillé en Championnat du monde, avec une deuxième place obtenue au Tour de Corse 1998, malgré une puissance (environ 285 ch) inférieure aux modèles WRC et seulement deux roues motrices.
McLaren MP4/9 (F1)( 13/39 )

Martin Brundle et Mika Häkkinen sont au volant, mais Philippe Alliot dispute le Grand Prix de Hongrie, car le finlandais est suspendu (il a été à l’origine d’un carambolage au GP précédent). C’est la première année de Peugeot en F1, dont le moteur manque cruellement de fiabilité. Hakkinen accroche toutefois 6 podiums, dont une seconde place. Bilan de la saison : l’écurie glane 42 points et termine 4^ème. Schumacher, sur Benetton-Ford, devient champion du monde.
Jordan 195 (F1)( 14/39 )

Après une année passée sous le capot de la McLaren, le V10 Peugeot débarque chez Jordan. La voiture numéro 14 est celle de Rubens Barrichello, la 15 est pilotée par Eddie Irvine. Le moteur est puissant, il permet à l’écurie d’accrocher deux podiums et d’obtenir 21 points. Mais il est fragile et cause de nombreux abandons. En 1995, Schumacher est encore titré, sur Benetton-Renault.
Jordan 196 (F1)( 15/39 )

La Jordan 196 change de sponsor et donc de couleur, et accueille dans son baquet un nouveau pilote : il s’agit de Martin Brundle, en provenance de chez Ligier, pour épauler Barrichello. Le moteur Peugeot, un V10 ouvert à 72°, permet de glaner un total de 22 points sur la saison, mais pas d’obtenir le moindre podium. 1996 : Damon Hill est champion du monde au volant d’une Williams-Renault.
Jordan 197 (F1)( 16/39 )

Si ses résultats sportifs ont permis à l’écurie de Jordan de battre son record sur une année (avec 33 points), cette magnifique F1 de 1997 marque surtout les esprits avec son nez, sur lequel est dessiné une tête de vipère. Au volant, les deux pilotes précédents ont été remplacés par “Fisicho” et “Schumi bis”, Giancarlo Fisichella et Ralf Schumacher. C’est le canadien Jacques Villeneuve, avec Williams-Renault, qui est titré.
Prost AP01 (F1)( 17/39 )

Nouvelle écurie, nouveaux espoirs : Prost Grand Prix, qui avait repris une base de Ligier l’année précédente, s’allie avec le constructeur sochalien pour son engagement dans le championnat 1998. Au volant, Jarno Trulli et Olivier Panis, avec Stéphane Sarrazin en pilote d’essai. Meilleur résultat de la saison : une sixième place, en Belgique, obtenue par Trulli. Cette année, Hakkinen est champion sur McLaren-Mercedes.
Prost AP02 (F1)( 18/39 )

Même écurie et mêmes pilotes (Panis/Trulli) pour 1999. L’italien obtiendra une deuxième place au Grand Prix d’Europe, disputé sous le déluge au Nürburgring. C’est le seul podium d’une saison terminée à la septième place, avec seulement 9 points. Hakkinen obtient son second titre de champion, sur McLaren-Mercedes.
Prost AP03 (F1)( 19/39 )

Pour sa dernière année en F1, le motoriste français compte sur l’expérimenté Jean Alesi et sur un jeune allemand, Nick Heidfeld. La fiabilité du moteur est catastrophique. C’est la crise entre Prost et Peugeot : aucun point glané sur l’intégralité de la saison. Peugeot Sport quitte la F1 après sept saisons, sans avoir gagné le moindre GP. En 2000, Michael Schumacher remporte le titre, au volant d’une Ferrari.
Peugeot 206 WRC (rallye)( 20/39 )

Se montrer à la hauteur de sa devancière la 205 était un sacré pari. Mais, dès son arrivée dans le paddock du championnat du monde des rallyes, au Tour de Corse 1999, la 206 a impressionné. En WRC, la puissance est officiellement limitée à 300 ch. Alors qu’il est quasiment inconnu, Peugeot engage le finlandais Marcus Gronholm pour accompagner le roi de l’époque sur le tarmac ; Gilles Panizzi.
Peugeot 206 WRC (rallye)( 21/39 )

Après une année “pour du beurre”, où Peugeot tente de fiabiliser la 206, l’an 2000 confirme l’efficacité de la lionne : Gronholm est titré et Peugeot remporte le championnat constructeurs. Le titre constructeur est conservé en 2001 et 2002, et Gronholm récidive en 2002. La 206 WRC aura obtenu 19 victoires en 3 saisons.
Peugeot 307 WRC (rallye)( 22/39 )

Après la 206, Peugeot engage en WRC la 307, dans sa version “coupé-cabriolet” (le toit escamotable a évidemment été condamné). Longue et délicate, la mise au point de la 307 ne lui permettra pas de faire aussi bien que sa devancière la 206. Engagée en 2004 et 2005, elle remportera tout de même 3 rallyes.
Peugeot 205 Turbo 16 Grand Raid (Rallye-Raid)( 23/39 )

Privé de Groupe B, le constructeur change son fusil d’épaule et dégaine cette version taillée pour le Paris-Dakar. Ari Vatanen s’impose en 1987, suivi par Juha Kankkunen l’année suivante, toujours sur 205.
Peugeot 205 Turbo 16 Grand Raid (Rallye-Raid)( 24/39 )

En 1988, Peugeot aligne deux 205 et deux 405 au Dakar. Histoire invraisemblable : la 405 T16 de Vatanen, en tête du classement, disparaît du parc fermé lors de la nuit. Demande de rançon, voiture retrouvée, mais retard sur l’horaire de départ… Vatanen sera exclu et Kankkunen gagnera l’édition, en 205.
Peugeot 405 Turbo 16 Grand Raid (Rallye-Raid)( 25/39 )

Après les 205, la 405 ! Si la nouvelle Peugeot de course reprend beaucoup de sa devancière, l’écurie dirigée par Jean Todt remporte l’édition 1989 du Paris-Dakar avec la 405, menée de mains de maîtres par l’équipage Vatanen/Berglund.
Peugeot 405 Turbo 16 (Rallye-Raid)( 26/39 )

Mêmes joueurs, mêmes vainqueurs. Avant de laisser place aux cousins de chez Citroën et à leur ZX Rallye-raid, l’écurie Peugeot Sport remporte le Dakar 1990. Au départ de cette édition, la course comptabilisait 236 autos. À l’arrivée, il n’en restait que 64, dont trois Peugeot aux trois premières places.
Peugeot 2008 DKR (Rallye-Raid)( 27/39 )

Peugeot revient au Dakar 2015, en Amérique du Sud, avec un 2008… pas tout à fait prêt. Encore en développement, en manque de performance, la 2008 DKR termine 11^ème. L’année suivante, Peterhansel s’impose avec la Peugeot à deux roues motrices, animée par un 3.0 V6 diesel biturbo d’environ 350 ch, placé en position centrale arrière.
Peugeot 3008 DKR (Rallye-Raid)( 28/39 )

Le nom change, pas la technique. Reprenant beaucoup du 2008 DKR, ce buggy réalise un triplé Peugeot : Peterhansel devance Loeb, qui termine devant Cyril Despres. En 2018, pour la 40^ème édition du Dakar (la 10^ème en Amérique du Sud), c’est l’espagnol Carlos Sainz qui gagne. Mais Peugeot annonce son retrait. Les 3008 DKR pourraient toutefois être vendues et courir en 2019 sous les couleurs d’écuries privées.
Peugeot 405 Pikes Peak (course de côte)( 29/39 )

Comment oublier cette vidéo mythique, tournée en 1988 dans le Colorado et baptisée Climb Dance, dans laquelle Ari Vatanen négocie les 156 virages de Pikes Peak en glissant sur la poussière ? Dotée de quatre roues directionnelles et d’un moteur de 550 ch en position centrale arrière, la 405 bat le record de l’épreuve. La Peugeot remporte également l’épreuve l’année suivante, avec Robby Unser aux commandes, mais en réalisant un moins bon chrono.
Peugeot 208 T16 Pikes Peak (course de côte)( 30/39 )

C’est une bête de course dotée de quatre roues motrices et d’un 3.2 V6 biturbo porté à 875 ch, capable de “taper” le 0 à 100 km/h en 1,8 secondes et le 0 à 200 km/h en moins de 5 secondes ! Aux mains de Sebastien Loeb, la 208 a réalisé un chrono de 8 minutes et 13 secondes pour parcourir les 20 kilomètres de l’épreuve, remportant ainsi la course. Peugeot a d’ailleurs cédé cette voiture à Loeb.
Peugeot 208 WRX (Rallye cross)( 31/39 )

Si le championnat du monde de Rallycross n’est pas encore suffisamment médiatisé, ses courses courtes et mouvementées en font un superbe spectacle. Avec des moteurs de presque 600 ch, ces 208 devront se battre contre des VW Polo, Audi S1, Ford Fiesta et DS3. Engagée depuis 2014 par le Team Hansen, la 208 a obtenu le titre par équipe en 2015.
Peugeot 406 BTCC (Super tourisme)( 32/39 )

Engagée en British Touring Car Championship dès 1996, c’est-à-dire le championnat britannique des voitures de tourisme, la 406 est pilotée en 1998 par Paul Radisich et Tim Harvey. Très belle mais pas assez rapide : elle n’obtiendra pas la moindre victoire ni pole position.
Peugeot 406 STW (Super tourisme)( 33/39 )

Avant le DTM (Deutsche Tourenwagen Masters), le championnat allemand s’appelait le STW (Super TourenWagen Cup) jusqu’en 1999. Devançant les BMW Série 3, Audi A4, Alfa 155, Opel Vectra, Honda Accord et Nissan Primera dans ce championnat très relevé, Laurent Aiello remporte le titre 1997 au volant de cette 406. Il terminera 2^ème en 1998.
Peugeot 407 Silhouette (Concept car)( 34/39 )

Avec ce concept-car de 2004 dont aucun modèle de série ne dérivera, Peugeot nous a fait croire à un éventuel retour en championnat de Supertourisme… Mais les 406 STW n’aura finalement pas de descendante. Stricte deux places, cette 407 taillée comme une pistarde disposait d’un 3.0 V6 de 320 ch longitudinal, en position centrale arrière, encapsulé dans un châssis tubulaire et secondé par une boîte à crabots.
WM P82 (Endurance)( 35/39 )

Née de la rencontre de Gérard Welter, décédé le 1^er février 2018, et Michel Meunier, qui travaillent tous les deux pour Peugeot en 1967, la marque WM développe des voitures de course pour Le Mans, avec le soutien mécanique de Sochaux. Les participations à la course sarthoise sont nombreuses, comme l’illustre cette voiture ayant couru en 1982.
WM P88 (Endurance)( 36/39 )

Son objectif aux 24 Heures du Mans 1988 n’était ni de gagner, ni de terminer la course : il fallait marquer les esprits et battre le record de vitesse, dans les Hunaudières. Son V6 turbo Peugeot gonflé à 910 ch lui permet d’atteindre 405 km/h (les chicanes n’étaient pas encore installées), record inégalé.
Peugeot 905 (Endurance)( 37/39 )

L’épopée de la Peugeot 905 débute en 1990, avec une première course disputée au Canada, en septembre. Lors de sa première participation aux 24 Heures du Mans, en 1991, les deux voitures engagées abandonnent sur pannes mécaniques. L’année suivante, la Peugeot numéro 1 s’impose en Sarthe avec l’équipage Dalmas/Warwick/Blundell et une autre 905 termine 3^ème. En 1993, c’est encore mieux : Peugeot réalise un triplé historique, avec en tête la numéro 3 menée par Bouchut/Hélary/Brabham !
Peugeot 908 HDI FAP (Endurance)( 38/39 )

Elle a remporté 20 des 32 courses qu’elle a couru, dont les 24 Heures du Mans en 2009, où Peugeot réalise un doublé. En 2011, la 908 passe du V12 diesel au V8 diesel. Alors qu’elle remporte presque toutes les courses auxquelles elle participe, Peugeot arrête subitement son programme 908 et ne participe pas aux 24 Heures du Mans 2012. Fin de l’histoire.
Peugeot L750R HYbrid Vision Gran Turismo (Jeu vidéo)( 39/39 )

Pure fiction, cette voiture n’est disponible à l’essai… que sur le célèbre jeu vidéo Gran Turismo, sur Playstation. Après la Peugeot Vision Gran Turismo de 2015 et la L500 R HYbrid de 2016, cette nouvelle étude développe, dans le jeu, 750 ch. Mais ne voyez dans ce concept aucune annonce, c’est purement gratuit !

Depuis que Peugeot fabrique des voitures, elles sont engagées dans la course ! Pour la marque au lion, l’histoire du sport automobile a commencé avant 1900. Depuis, qu’il s’agisse des 500 miles d’Indianapolis, des 24 Heures du Mans, du championnat du monde des rallyes, du Paris-Dakar ou de la Formule 1, Peugeot est allé partout. Et, hormis en F1 où la victoire ne s’est jamais présentée, la firme sochalienne s’est imposée partout, sur tous les continents, dans chaque catégorie.

Parmi les plus notables et les plus mythiques, il y a les victoires des 905 au Mans, les titres de champions du monde obtenus par les pilotes des 205 T16, les courses disputées à Pikes Peak et les multiples trophées remportés au Dakar. Retour en image sur plus d’un siècle de victoires…

Peugeot Sport, l’histoire magique résumée en images – Diaporama

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